Voici mon Histoire...
Tae Ji est né à Séoul, un 31 novembre, deux minutes après son frère jumeau (c'est-à-dire dans les environs de 12h53). Étant bien trop calme, les infirmières furent obligées d'insister sur les fessées pour le forcer à respirer ; apparemment, ce n'était pas une priorité pour le bébé qui les regardait avec des grands yeux, les poumons encore fermés : Cet épisode marqua sa mère, Kwon Hwang Min, qui pourtant était occupée à essayer de maîtriser le véritable petit monstre qu'elle avait dans les bras ; le parfait contraste entre l'enfant qui ne pleure pas et l'autre qui s'agite dans tous les sens. Là, la coréenne sut pertinemment que sa vie ne serait pas facile avec des jumeaux comme ceux-là (et encore, pour le moment il y en avait qu'un seul qui était vraiment insupportable, Jae Hwa) Effectivement, l'année qui suivit la naissance de nos deux asiatiques fut déjà très mouvementée. C'est d'ailleurs une maman débordée et fatiguée qui décida d'aller se reposer chez sa propre mère en laissant les jumeaux à son mari qui fut contraint de prendre une semaine de congé (faut voir tous les compromis qu'il a dû faire pour l'obtenir). Mais, à peine madame quitta la demeure familiale que son époux regretta de ne pas avoir autant d'autorité qu'il aurait aimé avoir : Qu'il était faible ! Maintenant il devrait veiller sur les deux calamités qui ravageaient le salon avec des stylos qu'un parent de la famille avait jugé bon d'offrir aux bambins : Merci cher ami, tu nous paieras un nouveau papier peint. Soupirant, le géniteur se lança vers ses petits, essayant de les divertir pour qu'ils arrêtent leur massacre : Chose inutile, puisqu'aucun d'eux n'écouta. Il fut donc obligé de prendre Tae Ji dans ses bras, pour tenter de l'occuper autrement qu'en tuant cette ravissante maison : La réaction qui suivit étonna Monsieur Kwon ; le petit coréen venait de lui faire un sourire puis lui avait attrapé une mèche pour jouer avec. C'est avec amour que son père le regarda faire, oubliant jusqu'à la présence de Jae Hwa qui venait de remarquer l'arnaque. Sans hésiter, le jumeau délaissé se mit sur ses jambes (précoce cet enfant) et saisit la jambe de son papa pour réclamer le câlin auquel il n'avait pas le droit ; lui, jaloux ? Allez savoir. Esquissant un grand sourire, et ébahit que son aîné sache déjà marcher, il posa Tae Ji sur le canapé et prit, ou du moins tenta de prendre, Jae Hwa dans ses bras : Mais voilà que le premier jumeau était déjà en train de filer à l'anglaise, faisant le tour de la pièce pour finalement venir rejoindre son frère qu'il tira par la main pour qu'il retourne jouer avec lui : Comme je le disais plutôt, il est, et était, difficile de différencier le sentiment que Jae Hwa éprouvait à cause de son frère : De la jalousie vis-à-vis de ce dont il avait le droit en priorité, ou simplement un amour fraternel qui l'incitait à ne vouloir son cadet rien que pour lui ? Les années passèrent et c'était toujours pareil : Ils avaient cinq ans et demeuraient inséparables. Cependant, leurs parents les habillaient toujours de façon différente car il était impossible de les reconnaître. Tous les deux avaient un détail, à un endroit particulier qui n'était disons pas visible lorsqu'ils étaient vêtus. Comme il fallait s'y attendre, Jae Hwa était toujours le premier à quitter la classe, avec le droit de le faire ou non, et c'est toujours en prenant la main de son cadet qu'il le faisait : Que Tae Ji soit d'accord ou non, ça n'avait aucune importance, il était lui et lui désirait justement aller faire une bêtise, et ce, pas tout seul. De toutes façons, l'aîné n'avait pas réellement besoin de forcer son frère ; admirateur, Tae Ji n'hésitait pas un instant à le suivre même si il connaissait un peu trop le goût des conséquences. Les années filèrent encore et nous voilà à présent à leurs années de collège. Jae Hwa était déjà populaire pour son manque de responsabilités (pas envers son cadet en tout cas) alors qu'il venait à peine d'arriver en première année. C'est étonnant la vitesse à laquelle on a le droit à une réputation ! La gloire de l'aîné fut la même pour le cadet, même si celui-ci se montrait deux fois plus réservé au niveau des filles que Jae Hwa qui s'amusait à sortir avec un maximum de gonzesses (un trip avec ses nouveaux amis). Tous les deux étant de bons écoliers, ils n'eurent aucun problème et ne furent donc pas confrontés au redoublement (même si les professeurs rêvaient de les empêcher de changer de classe à cause du comportement, ils avaient trop peur de les avoir de nouveau qu'ils évitaient). Et voilà, ils arrivèrent au lycée : Jae Hwa délaissa son cadet pendant plus de trois mois, passant ses journées à draguer et ses soirées à consommer le fruit de son dur labeur. Et Tae Ji ? Ce n'était pas du tout son style ça, malgré les tentatives de persuasion de son aîné ; il restait sur ses positions : Il voulait une vraie copine, pas un bout de viande. En parlant de ça, la demoiselle se montra, un jour quelconque, au réfectoire. Celle-ci, assez jolie, était assise à une table en train de parler avec ses amies. Au début, notre jumeau la trouva quelconque, voire même dénuée de charme. Mais au fur et à mesure qu'il passait du temps avec elle, elle s'améliora physiquement et mentalement jusqu'à finalement être assez attrayante pour qu'il ose lui demander de devenir sa petite amie : Là, il avait déjà 17ans. Vous me direz, vous préférez tous qu'un mec vous plaque au mur et vous embrasse avant de vous poser la question fatidique, mais en Corée ça ne se fait pas, du moins pas chez notre coréen. C'est sous l'œil surpris de Tae Ji qu'elle accepta ; le soir même, le coréen raconta tout à son aîné qui se retint de se moquer de sa niaiserie, expert en la matière. "Avec un peu de chance tu vas te la faire dans un an, génial" ; cette phrase fit sourire le cadet qui n'en avait rien à faire, aux anges. Seulement, "se la faire", il n'en eut pas l'occasion : Deux semaine après l'officialisation de leur relation, il surprit madame en train de se faire caresser par un étudiant : Sympa de sa part, Tae Ji déglutit puis s'en alla après avoir été figé quelques secondes (les gémissements l'ont un peu forcé à prendre ses jambes à son cou, pour tout avouer). Ayant besoin de réconfort, il rejoint son frère chez lui : Cependant, celui-ci lui rigola au visage en lui balançant qu'il était vraiment con et qu'il aurait dû faire un truc salace devant ses yeux avant qu'elle n'ait le temps de le tromper : Histoire de garder sa fierté. Mais il vit bien que ce n'était pas la meilleure façon de soigner sa blessure, il opta donc pour la carte du jumelage, le prenant dans ses bras en tentant de le rassurer. Depuis, JungYoon n'a pas eu de petites amies, malgré les radotages de son aîné. Pour dire vrai, il en est à présent écœuré.

Voilà à quoi je ressemble...
Mh, à quoi bon s'étaler sur le physique ? On sait tous à quoi ressemble un coréen : Il est plutôt grand, mince (un peu trop, sans doute), a des yeux noirs bridés ainsi qu'une peau claire. Il a des mains fines et un sourire agréable ; ses cheveux sont noirs, il ne les a encore jamais décolorés et ne compte pas le faire : Il prône la douceur et la brillance alors il ne va pas aller les massacrer avec un produit qui va lui faire avoir des cheveux jaunes, hein. Tae Ji est aussi détenteur de lèvres jamais gercées et assez bien dessinées. Sa peau est douce et il n'a aucune impuretés grâce aux soins qu'il fait pour la préserver ; cela devrait suffire comme brève description. Le brun, malgré sa fine silhouette, est doté de quelques abdominaux ainsi que de biceps liés à sa pratique de la boxe.

Tae Ji est à la pointe de la mode : Il est tout simplement hors de question, pour lui, de mettre des trucs totalement démodés. Question d'esthétique et de fierté. Et puis, qui n'aime pas être bien fringué ? D'autant plus que le coréen est une personne très soignée. Il est du genre à repasser ses propres affaires, à les laver une seconde fois si il ne les trouve pas assez propres ou encore à les jeter si elles n'ont plus aucun intérêt à être portées si elles ne sont plus d'actualité.

Voilà ce que je suis...
#Borné. Voilà un des premiers traits de la personnalité de Tae Ji : Ce n'est pas le plus évident, certes, mais il demeure capital ; en effet, il est d'une difficulté surprenante de le faire changer d'avis quand il est sûr de sa décision. Pour dire vrai, il pourrait avoir tort qu'il ne ferait pas la différence : Sa vision restera restreinte. Pourquoi ça ? Que ce soit par fierté ou par caprice, le coréen refuse de se soumettre à l'avis des autres : Chacun a le droit d'avoir une opinion, mais il ne veut pas pour autant s'y plier ; ce qui semble normal à première vue. Lui, objectif ? Jamais. Vous en avez la preuve un peu plus haut : Il ne pense que par lui-même et le seul juge de ses actions reste son cœur. Il est loin du mec qui se prend la tête pour tout et pour rien : Il ne réfléchit pas et agit sur pulsions, du moins la plupart du temps, et malgré ce point négatif, il n'est pas du genre à regretter ce qu'il fait.
Jaloux. Ah, le défaut à utiliser de façon modérée : Mais le problème avec un défaut, c'est bien qu'il est rarement métrisable ; c'est une part de nous-même qui refuse de rester à sa place même quand on a énormément besoin d'un peu de retenue. Tae Ji est du genre possessif et protecteur et, de ce fait, déteste que les gens mettent leurs pattes là où ils ne devraient pas ; que ce soit pour les filles ou pour autre chose. Sa copine se doit d'être fidèle et dévouée, sinon ce n'est même pas la peine qu'elle s'attende à une relation de longue durée. La jalousie étant jumelée avec la protection, le coréen est toujours prêt à aider son frère qui a la mauvaise habitude de se mettre dans des situations pas possibles. Depuis qu'ils sont petits, son aîné utilise ses poings lorsque ça ne va plus : Tae Ji est de nature plus calme et prône le dialogue ; cela ne veut pas pour autant dire que ses propos seront jolis ou pacifistes, loin de là. Nombreuses sont les fois où il s'est mangé des coups pour avoir été franc avec des emmerdeurs, mais jamais, ou du moins presque, il n'a levé la main sur quelqu'un. Non, ce n'est pas Gandhi, disons juste qu'il veut éviter le séjour à l'hôpital et sait qu'il est plus fort en ce qui concerne le maniement de la langue que celui de ses membres.
Susceptible ; mais alors à un point inimaginable : Si lui déteste une chose, c'est bien les gens qui font les victimes ! Comment ça ? C'est étonnant de voir la plupart des gens qui mériteraient d'être jugés devenir ceux qui sont supportés par les autres : Et c'est qu'ils savent bien s'y prendre en plus, que ce soit par les larmes ou par les mots, ceux-là finissent toujours par obtenir ce qu'ils veulent. Il fut un temps où il était amoureux d'une fille : Il l'idolâtrait. Bon, pas au point de se mettre à genoux devant elle, hein, mais toutes les critiques qu'elle faisait sur lui, il les prenait en compte ; il était blessé de cette franchise déplacée, souvent liée aux goûts de madame, mais il ne disait rien : Il se contentait d'hocher la tête en bredouillant quelque chose comme "Ah, ouais t'as raison, mais c'était juste pour..." ; rabaissant. Finalement, il a ouvert les yeux sur elle et s'est rendu compte qu'elle n'était rien de plus qu'une fille inintéressante et plongée dans son monde, quelqu'un qui avait un humour pourri et avec qui il n'était en fait absolument pas d'accord à propos de tout et de rien. Cependant, vu qu'ils sont encore assez proches puisqu'il n'ose pas tout lui balancer à la gueule, elle continue de jouer la victime, la fille choquée, quand par exemple il parle de sexe avec son frère ou son entourage, quand il est vulgaire ou quand il ment pour la bonne cause.
Pour finir, ce n'est pas réellement un défaut, mais plutôt un point que je tiens à souligner : Si quelque chose agace notre asiatique, c'est bien que la vie soit souvent injuste : Pourquoi des personnes ont une chance qu'elles ne méritent absolument pas ?

#Patient. Si on doit lui reconnaître une qualité, c'est bien celle-là. Le coréen n'est pas du genre à brusquer son entourage, au contraire ; il fait preuve d'énormément de patience, et ce dans toutes les situations. Avec les filles, il a toujours été pour prendre son temps et découvrir sa partenaire afin de faire naître la confiance et rendre la relation plus profonde et sincère : Malheureusement pour lui, ce principe lui ait retombé sur la gueule, une fois, et il faudra sûrement toute une vie avant qu'il oublie cet épisode. Tae Ji est du genre à offrir une nouvelle chance aux gens qu'il apprécie mais il ne faut pas le croire bonne poire : Il est juste clément. Mais attention, il suffit de reproduire l'erreur encore une fois pour qu'il ne vous adresse plus jamais la parole et vous renie.
Généreux ; oui, je vous assure. Il n'hésite jamais à aider quelqu'un dans le besoin. C'est plus un principe qu'une envie, à la base, mais ne tire t-on pas un peu de plaisir à rendre les gens souriants ? On peut ajouter à ça le fait qu'il soit naturellement gentil : Il passe son temps à faire en sorte que la vie des autres soit agréable, qu'ils n'aient pas de problème, et accepte même de passer pour un con lorsqu'il n'a pas d'autre choix afin de régler certains ennuis qu'ont ses potes. Si ce n'est pas de la générosité ça, sacrifier sa fierté au nom de l'amitié ! La plupart des personnes qui le respectent sont celles qui sont concernées par ce sacrifice hors du commun. Tae Ji n'est pas du genre à hésiter entre une soirée branchée et un pote qui déprime.
Drôle ; l'activité favorite de notre coréen est évidemment de faire rire son entourage, et ce, depuis qu'il est tout petit. En cours, c'est un élève assez bon mais loin d'être attentif : Il passe des heures à faire des blagues ou des imitations afin de provoquer des fous rires chez ceux qui prennent la peine de l'écouter ou même de le regarder. C'est un bout-en-train, finalement : C'est pour lui une façon de rendre l'existence des gens plus agréable, de les détendre en faisant en sorte qu'ils oublient leurs problèmes ; de plus, cela lui permet à lui aussi de prendre du recul face à sa vie, et du coup, de mieux la vivre.